Hommage à Fernando Arrabal

Voici un texte écrit en hommage à Fernando Arrabal, le poète Panique de notre siècle.


 

C'est un texte écrit à l'aide des sons, des lettres et des mots trouvés dan son nom de famille.

Le fer à repasser

Non (nan), Fer, Fer à repasser, Do (ré mi fa …), Fernandel, Fernand, Ferry, Fer à repasser, Fort, Na, Narrer, Arabe, Rabe, Rat, Bal, Balistique, Art, Artiste, Arctique, Arrière, Rail, Robe, Rafale, Arrêt ! 

Fernando sur son cheval
Fers aux pattes
Pieds et poings liés
Dans sa course au mille do

Do ré mi fa sol do ! 

Il prend le ferry
Suit les rails
Dans son galop effréné
Pour narrer son arabe
Selon l’art Arabesque !
Toujours en arrière, en avant
Jamais sur les côtés 

En rafale, défilent ces bals
De robes somptueuses
Et d’habits chatoyants

 Un arrêt puis deux,
Fatigué, délaissé
Sans repère, puis retrouvé,
Remodelé, renforcé,
En arctique
Dans le froid de la colère,
Adieu rêves éphémères

Au secours ! Au secours !
Au fort, délivre la princesse
Entremêlé parmi les mots
Les rats du château s’accumulent,
Le chevalier arrive au galop
Allez, allez, oust !
Les rats ont peur et disparaissent 

Le rêve est pur, le réveil est céleste
La vie est ainsi faite
Remplie d’amour, de gloire, de fougue et de tristesse 

Fernand, Fernandel, Fernando,
Un crime parfait, une disparition utile !
L’inspecteur Fernandov et ses thérories sur la balistique
Ont retrouvé l’arme du crime :
Une plume dans un encrier
Un lac d’encre noire,
De l’encre désespoir, voilà les armes. 

L’art et l’artiste,
Ne font jamais attention à la fin du travail.
Fernandov arrive
Plus fou et plus déterminé que jamais !
Empli de merveilles
Empli d’idées : l’accusé est …..
Où est-il ? 

A la cantine, il compte les assiettes de purées : a, b, c, ah !
Il s’arrête et dit : «le rabe, c’est pour moi !»
Prêt à dévorer tout sur son passage
Enfer et damnation
L’accusé redevient innocent ! 

Non, non, non
Na, na, na
Voila,
On voit arriver Fernando
Clamons Odnanref Labarra !
Odnanref Labarra ! Odnanref Labarra !
Ca lui portera Bonheur !

Et puis c’est tout !